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  • Dernière modification par grigri, 16 octobre 2022, 23h18.

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    • J'allais justement dire que bien heureusement, il y a les amateurs. Et leur succès est rassurant. Le souci, c'est la réponse de l'industrie, qui va constituer à reproduire le format mais dans des conditions dégueulasses. Les intermittentes seront toujours en bout de chaîne, quoiqu'il arrive.

      msx33 a raison, même si notre système endocrinien refuse de l'admettre.

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      • Déjà, j'imagine que dans "pornographie" vous comprenez "films" et donc vous occultez la littérature, la BD, les dessins d'Hokusaï, la radio et j'en passe, petits canailloux

        Les faibles seront toujours en bout de chaîne, partout. On est d'accord.
        Mais bon, LittleCaprice, quoi.

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        • Nan mais Jacquie et Michel on est d'accord que c'est la lie de la pornographie...

          Des gros beaufs à moitié beurrés avec des dents en or et des pustules.

          Effectivement c'est fort différent des couples porno amateur comme Leolulu par exemple: ils prennent leur pied, ils se font un peu de blé, ils font de mal à personne, pourquoi pas...

          Mais oui, en soit, la pornographie n'apporte pas grand chose de bon à la société...

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          • @grigri :
            Qu’il y ait de meilleures conditions ailleurs, cela ne change pas le fond du problème qui demeure: donner une image dégradante en objéifiant l’être humain et sa sexualité par la vente de son corps.
            Tu as aussi des prostitués qui choisissent ce métier volontairement et le font dans de bonnes conditions, cela ne rend pas l’acte plus noble que je sache.
            Je rajouterai que cela peut créer des addictions néfastes pour les consommateurs (pornodépendance), sans parler de la jeunesse actuelle pervertie de plus en plus tôt.

            Je parlais surtout des films, oui. Les autres cas que tu cites sont atteints à un degrés moindre pour moi mais sont aussi condamnables.

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            • Vaste débat
              Dernière modification par grigri, 16 octobre 2022, 23h18.

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              • Alors que faire une tournante sur une pauvre neo-geo entre potes, c’est tellement plus sympa...(smoke)
                Phascolarctos cinereus connardus...

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                • @grigri : Dans tous les cas peut-être pas, mais l’industrie a crée une forme de surenchère avec des représentations choquantes. Après quand on consomme on peut perdre ses repères et finir à ne plus trouver choquant ce qu’il l’est...

                  Rien de positif à cette industrie : potentiel exploitation sexuel (exemple récent ici), dépendance et promotion d’une satisfaction égoïste de la sexualité. Cela pousserait notamment à privilégier ses désirs sexuelles égoïstes au détriment de l’amour conjugal.
                  Ainsi des études américaines ont montré que les consommateurs qui consommaient de la pornographie étaient moins satisfait sexuellement avec leur femme et que cela augmentait les infidélités et les divorces (Dr Fagan du Family Research Council et l’American Academy of Matrimonial Lawyers).
                  Ce ne sont donc pas juste de simples images, il y a bien des victimes subtiles de ce fléau.

                  Quand je disais vendre son corps, c’est pour un acte sexuelle. C’était pour moi implicite en contexte, désolé si cela n’était pas clair...
                  Je ne mets évidemment pas les mannequins et danseurs au même niveau et pour moi il n’y a rien de répréhensible dans leur cas.
                  Dernière modification par msx33, 13 septembre 2020, 00h15.

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                  • En effet, pas grand chose de positif dans cette industrie.

                    Au même titre que les jeux de hasard, le tabac, l'alcool voire les fast food ou le sucre.

                    Ce sont des vices, point.

                    Des activités / substances qui procurent du plaisir et qui ont des effets néfastes si on en abuse.

                    Mais il est certain que les interdire créera plus de problèmes qu'autre chose.

                    Et je rejoins grigri sur les mannequins ou chanteuses / danseuses qui vendent aussi leur corps, au final.

                    L'impact de ses personnes sur la société est aussi important, voire plus, que celui des pornstars.

                    Combien de personnes influencées / mal dans leur peau parce qu'elles ne mettent pas du 36 ou n'ont pas un corps bodybuildé?

                    Bref, c'est un débat sans fin.

                    Je pense que fondamentalement, la pornographie c'est "mal" mais, comme pour tout, si c'est consommé avec modération et que c'est pratiqué en respectant les libertés de chacun, pas de soucis.

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                    • Envoyé par NeoBob Voir le message
                      Bla bla bla...
                      Envoyé par msx33 Voir le message
                      Bla bla bla...
                      Envoyé par fatir Voir le message
                      Bla bla bla...
                      Envoyé par grigri Voir le message
                      Bla bla bla
                      Mais bon, LittleCaprice, quoi.
                      Grigri a gagné le débat.

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                      • Dernière modification par grigri, 16 octobre 2022, 23h19.

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                        • @NeoBob : Je suis d’accord de manière générale pour dire que tout est question de mesure. Cependant je pense qu’hormis l’aspect addictif, ces comparaisons ne sont pas vraiment valables.

                          D’abord parce que le sucre, les fast food et même l’alcool peuvent avoir des vertus positives à petite dose : cela n’est pas le cas avec la pornographie.
                          La pornographie a des effets très subtiles qui touchent directement à notre intimité en poussant à la masturbation et déformant notre vision de la sexualité . Cela n’est pas qu’une question d’addiction.
                          Même avec modération, les images marquent les esprits et banalisent des pratiques marginales en en faisant une norme. Il influence mentalement de ce fait négativement notre rapport avec le conjoint (pas forcément de manière consciente).

                          Interdire la diffusion, même partiellement, sur Internet ne peut-être que bénéfique pour les plus jeunes. Cela ferait chuter mécaniquement le visionnage de vidéos chez les plus jeunes qui est bien un problème d’actualité.



                          11 ans est l’âge moyen aux USA d’un enfant exposé la première fois à la pornographie, donc il y a clairement un problème lié à la diffusion.

                          Cela n’est pas comparable avec les mannequins qui ne font que poser. Après c’est une question d’usage de l’image plus que de l’acte de poser en lui-même qui peut-être mauvais (cas que tu décris).
                          Les Porn-Star font plus de dégâts je pense : l’American Academy of Matrimonial Lawyers estime que 56% des divorces ont un lien avec une personne du couple présentant un trouble obsessionnel des sites phonographiques.
                          Si tu as des chiffres de ton côté, je suis preneur.

                          Donc même avec modération, cela reste problématique (pratique modérée mais régulière).

                          Edit pour @grigri : J’ignore si tu fais aussi référence à moi pour le côté réducteur donc dans le doute je te réponds.

                          Tu noteras que je ne parle pas que des aspects exploitations/viols. Il y a quand même plusieurs études qui montrent que cela est lié aux relations extra-conjugales avec une augmentation des divorces. De là il n’est pas irraisonnable de penser que le porno peut-être l’une des causes.

                          Oui toutes les addictions ne se valent pas. Et l’exemple avec le crak n’est pas comparable.
                          Mais tu as en effet des études qui ont montré des symptômes de sevrage.

                          Les utilisateurs de porno et les cliniciens signalent à la fois la tolérance et le sevrage, plus de 45 études rapportent des résultats compatibles avec l'escalade, la tolérance et les symptômes de sevrage


                          Tout cela montre bien un effet d’addiction beaucoup plus subtil car il atteint notre psychisme et n’est pas sans conséquence donc. Si tu as des programmes de rétablissement de dépendances sexuelles qui existent cela n’est pas pour rien...
                          Je pense sincèrement que si tu privais brutalement l’ensemble des individus de la planète du jour au lendemain de porno, l’une des conséquences serait la recrudescence de viols.

                          Après ce n’est pas parce qu’il y a certains amalgames fâcheux sur le sujet que toutes ces critiques sont fausses.
                          La découverte du porno se fait de plus en plus jeune. Plus tu es jeune, plus tu seras addict et aussi influençable et donc mécaniquement susceptible de «prendre de mauvaises habitudes». Et je pense que le facteur image n’est pas à sous-estimer et influence de manière inconsciente les gens, à fortiori quand ils sont jeunes. C’est plus psychique qu’intellectuelle. Cela ne veut bien sûr pas dire qu’ils font tous ça.
                          Dernière modification par msx33, 13 septembre 2020, 09h06.

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                          • Dernière modification par grigri, 16 octobre 2022, 23h19.

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                            • Si on prend un peu de hauteur nous sommes perdus sur un caillou au milieu du néant (enfin dans un truc appelé univers où on ne comprends pas grand chose).

                              Donc tout ces débats n'auront plus lieu d'être quand nous serons tous crevés dans pas longtemps.

                              Perte de temps, osef

                              Commentaire


                              • @grigri : Ok, cela n’était pas clair à qui tu t’adressais.

                                On ne sera pas d’accord je pense.

                                Penser à pimenter sa vie sexuelle par les films X me paraît être une erreur qui accorde une importance trop grande à la sexualité dans un couple qui met au centre son propre plaisir et peut-être une porte ouverte aux dérives.

                                La sexualité ne doit pas être une finalité dans une vie de couple, cela contribue au bonheur certes mais cela n’est pas que cela.
                                Quitter son conjoint à cause de cela montre une volonté égoïste de vouloir faire passer son plaisir avant celui de l’autre et la pornographie ne fait qu’accentuer cette tendance. Cela renforce l’individualisme et contribue aux divorces.

                                C’est problématique car cela détruit les familles et laisse beaucoup de blessures aux enfants des familles divorcés et aux divorcés eux-même (une étude a montré que les personnes sont moins heureuses qu’avant à cause des divorces, de la solitude et du sentiment individualiste que cela procure, chez les adolescents c’est l’inverse par contre).

                                Même en disant que cela a fait diminuer les viols, cela n’est pas un point positif non plus car on ne remplace pas un mal par un moindre mal, on s’attaque à la cause première.

                                Pour l’alcool, cela n’est pas comparable pour moi. Pas la peine que je développe je pense.
                                Dernière modification par msx33, 13 septembre 2020, 20h10.

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                                Chargement...
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